Grâce à l’économie collaborative, vous pouvez compléter vos revenus en mettant en service vos différentes compétences ou en faisant de la location de bien. Nous allons vous expliquer en détail comment le faire.
Faire du profit tout en rencontrant de nouvelles personnes sympathiques, c’est la garantie de l’économie collaborative, aussi appelée économie du partage, qui se démocratise de plus en plus grâce à l’explosion du numérique mais aussi et à cause de la crise. Des individus proposent leurs services à d’autres individus en passant par des supports connectés à Internet, ce phénomène est surnommé l’ubérisation de l’économie.
Il y a tout de même un bon nombre de techniques qui permettent de faire valoir ses talents ou ses biens sans être suspecté de travail dissimulé ou concurrence déloyale avec les professionnels. D’ailleurs, durant la dernière période estivale, les pouvoirs publics n’ont pas hésité à rappeler les obligations fiscales des apporteurs de services.
De plus, la loi de financement de la Sécurité social a apporté, en 2017, une réponse précise sur le besoin ou non de créer sa micro-entreprise ou société. En cas de dépassement d’un seuil défini (23 000 € en ce qui concerne les locations immobilières en 2018, près de 8 000 € pour la location de biens immobiliers…), il faut choisir pour un statut professionnel, donc s’inscrire sur le site guichet-entreprises.fr et payer des cotisations sociales. Au-delà de 70 000 € de recettes par an, il est envisageable de choisir le régime du micro-entrepreneur en déclarant mensuellement ou trimestriellement ses recettes sur le site lautoentrepreneur.fr. Les cotisations sociales à verser correspondent à 22% des recettes en enlevant la déduction des charges.
Vous êtes en possession d’un bien immobilier
Location de votre logement durant vos vacances.
Il existe de nombreux sites qui permettent de le faire, tels que AirBnB, Amivac, Homelidays, Mediavacances, etc. À partir du moment où le temps de location est inférieur à quatre mois par an, il n’y a pas besoin d’une autorisation administrative. Cependant, cette limite n’est pas applicable si vous louez une ou deux chambres d’hôtes. Il est aussi important de déclarer l’activité à la mairie.
Si le site ne s’en occupe pas, vous devrez collecter la taxe de séjour sur les logements touristiques, si vous vivez dans une commune qui a mis en place ce type de fiscalité, et la transmettre à la mairie. Attention, les locataires doivent être en possession d’une autorisation écrite de sous-location de leur locateur, au risque de perdre leur bail.
Location de votre espace de stockage
Vous êtes en possession d’un grenier, d’une cave, d’un garage ou autres ? Vous pouvez les présenter à des particuliers, afin qu’ils y gardent leurs biens, en passant par des sites internet comme Ouistock ou Costockage. Il n’y a pas besoin de signer un bail, un simple contrat peut suffire.
Vous êtes en possession d’un véhicule
Location de votre véhicule
Au lieu de le laisser inactif au garage pendant une période plus ou moins longue et de prendre le risque d’avoir un déchargement de la batterie ou même un vol, louez votre voiture. Les sites comme Deways, Koolicar ou Drivy permettent de le faire sous de bonnes conditions.
Faire des livraisons
Histoire de rendre vos trajets plus rentables, Cocolis, Colis-covoiturage, Upick, etc. sont des sites qui proposent de vous transformer temporairement en coursier s’il vous reste de la place dans le coffre, durant votre trajet, le contact entre l’expéditeur et le nouveau coursier est gratuit.
Vous avez des compétences à faire valoir
Faire de la cuisine
Concocter vos plats favoris et proposer les sur des sites comme Platmaison ou Monvoisincuisine. Le plus important est de suivre la charte de qualité et d’hygiène de ces sites et d’indiquer vos dates de disponibilité.
Faire du bricolage
Le même principe que pour la cuisine, grâce au site comme frizbiz.com ou supermano.fr, vous pourrez proposer vos talents de bricolage aux particuliers moins friands de ce genre de tâche.
Concernant le fisc
Une instruction fiscale au sujet de l’économie collaborative datant du 30 août 2016 précise que les revenus engendrés grâce aux plateformes collaboratives sont dans la majeure partie soumises à l’impôt, qu’il soit régulier ou occasionnel. L’unique exception de cette règle, c’est lorsque vous bénéficier vous aussi du service sans en tirer profit. Dans ce cas, vous avez juste à vous contenter de reprendre les frais directs envisagés lors de la prestation, hors coûts d’entretien ou d’acquisition. Lorsque nous mentionnons les frais, nous parlons du carburant, péage, covoiturage, transport de colis, etc.