Entré sur Alternext en 2007, le spécialiste des biotechnologies Cellectis a pu lever, en plusieurs fois, plus de 120 millions d’euros pour financer sa stratégie de croissance. Son CFO Marc le Bozec en explique les circonstances à nos confrères de www.new-cfo.fr. « Après sept ans d’activité et la mise au point de la technologie, unique au monde, qui permet d’agir et de changer, avec précision, l’ADN, nous avons choisi d’entrer sur le marché Alternext, pour financer notre développement ». A une période favorable, puisque l’entreprise a enregistré sept fois plus de demandes que d’actions disponibles, avec à la clé plus de 24 millions d’euros de financement « Nous avons alors pu prendre des décisions plus sereinement quant à l’avenir de la société. En particulier, nous avons repoussé le scénario de sa vente et choisi de la développer nous-mêmes. Nos effectifs sont passés de 30 à 230 personnes, avec une forte équipe de R&D. Et nous avons pu racheter régulièrement des technologies, voire les sociétés qui les ont développées ». Mais il reconnait aussi que soutenir le cours, et en particulier entretenir une liquidité des actions susceptible de séduire les investisseurs, lui prend beaucoup de temps. Il réalise, par exemple, plus de 250 rendez-vous par an, avec les gestionnaires de fonds, les analystes ou encore les actionnaires de référence.